Présentation du projet de maîtrise de Félix Bélanger

Présentation du projet de mémoire de maîtrise de Félix Bélanger (membre étudiant, maîtrise en ATDR).

Date: 12 avril 2024

Heure: 13h00 à 14h30

Lieu: salle 1538 du Pavillon Félix-Antoine-Savard (15e étage), Université Laval et sur Zoom

Félix Bélanger, étudiant à la maîtrise avec mémoire en ATDR

 

Son projet sous la direction de Geneviève Cloutier (membre régulière, ÉSAD) s’intitule : « Redéfinir les bibliothèques en tant que maisons des communs? Le potentiel des bibliothèques publiques québécoises dans une transition socioécologique basée sur les communs ».

Il présentera sa problématique de recherche, ses objectifs ainsi que la méthodologie qu’il compte appliquer.

Cette présentation est ouverte au public, mais les membres du comité poseront leurs questions à huis clos.

 

 

La présentation aura lieu au 15ème étage du FAS, mais aussi en ligne, par Zoom :
Participer à la réunion Zoom
https://ulaval.zoom.us/j/65653830885?pwd=K2dCcHB0SnpsYzJsVWUvOVoyVjJJZz09

 

Résumé du projet :

Les bibliothèques publiques ont le potentiel de jouer un rôle clé dans la transition socioécologique. D’emblée, elles constituent des milieux de vie présentant des atouts stratégiques : elles sont gratuites, inclusives, bien répandues sur le territoire, connues et largement fréquentées. Elles bénéficient en outre d’un financement stable par le biais de l’appareil municipal.

De surcroît, certaines bibliothèques publiques québécoises mettent en œuvre des transformations écologiques et participatives les rapprochant des « communs », soit des systèmes de ressources partagées par une communauté autogouvernée.

En effet, certaines bibliothèques proposent aujourd’hui des systèmes de partage qui vont au-delà des livres. On peut par exemple y emprunter des semences, des outils, des jeux, des instruments de musique et de l’équipement de plein air. Certaines proposent également de nouveaux services basés sur le partage d’espaces et d’équipements spécialisés, comme des laboratoires de fabrication et des jardins collectifs. Par la mise en partage, ces nouveaux services de mutualisation non documentaires ont le potentiel de contribuer à une économie plus écologique et équitable.

En parallèle, les bibliothèques font de plus en plus appel à des processus de participation citoyenne afin d’orienter le devenir de leur établissement. Ce faisant, elles aspirent à contribuer – en collaboration avec les populations locales – à la résorption de problématiques environnementales et sociales telles que la vulnérabilité aux changements climatiques et l’exclusion des personnes marginalisées.

Ainsi, les bibliothèques publiques semblent emprunter une trajectoire qui s’apparente aux communs. Les communs sont reconnus par une vaste littérature scientifique comme étant efficaces, durables et équitables. Nous proposons donc d’évaluer, par le biais d’une méthodologie qualitative, la pertinence et la faisabilité d’un élargissement des services de partage et de participation citoyenne des bibliothèques publiques au Québec.